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Prix Philibert Vrau de l’économie du bien commun : Zoom sur les lauréats 2021

Prix Philibert Vrau de l’économie du bien commun : Zoom sur les lauréats 2021

Pour cette 8ème édition qui se tient à la chapelle Saint-Joseph de l’Université Catholique de Lille, trois entrepreneurs sont récompensés pour leur engagement dans l’économie au service du bien commun :

–  Alexis NOLLET, Cofondateur d’Ulterïa reçoit le Prix Philibert Vrau de l’économie du bien commun

Augustin DESTREMAU, Directeur Général de StaffMe Academy reçoit le Prix du jeune dirigeant

Jean-Yves DOISY, Directeur Général du Groupe Vitamine T reçoit le Prix de l’économie sociale et solidaire

En soutenant et en distinguant des dirigeants qui œuvrent à ordonner la vie économique autour de l’homme et du bien commun, la Fondation souligne l’absolue nécessité de dépasser la performance économique et financière pour ne jamais perdre de vue ni l’origine ni la finalité des biens.

Zoom sur le parcours de nos 3 lauréats 2021 👇

Pour lire l’article de La revue des entrepreneurs et dirigeants chrétiens « le 8ème prix Philibert Vrau de l’économie du bien commun » 👉 2022 02-Dirigeants_chretiens_110_Portraits des lauréats du Prix Philibert Vrau


Alexis Nollet – Prix Philibert Vrau de l’économie du bien commun

Avec Sébastien Becker, Alexis Nollet cofonde Ulterïa, un écosystème hybride créateur de valeurs pour l’Homme et le Vivant. Tous deux ingénieurs agricoles de formation, ils se lancent dans l’entrepreneuriat après chacun plusieurs années d’humanitaire et de salariat dans des groupes internationaux. C’est en 2006 qu’ils reprennent la menuiserie Mobil Wood dans l’Yonne.

14 ans plus tard, Ulterïa compte 8 entreprises et emploie 180 personnes dans 3 régions.

Devenus des acteurs clefs dans les secteurs de la Bio et du vrac (merchandising, agencement, plateforme d’achat), ils concrétisent leur vision de « l’entrepreneur à impacts » en construisant à Saint-Bris (89) un éco-campus composé à terme d’une usine, d’une ferme, d’une école et une maison écocitoyenne.

La recherche du bien commun, l’interdépendance et l’intelligence collective peuvent-elles être la base d’un nouveau modèle de transition sociétale ? La création de la nouvelle Fondation Actionnaire, structure hybride d’intérêt général pour la redynamisation des territoires, permettra sans aucun doute de nourrir cette quête qui anime leur quotidien.

Pour lire l’article de La Croix « Alexis Nollet – Entrepreneur pour le bien commun » 👉 Alexis Nollet – Entrepreneur pour le bien commun

Pour lire l’article de La revue des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens « Alexis Nollet – Expérimenter un nouveau modèle » 👉 Alexis Nollet – Expérimenter un nouveau modèle


Augustin Destremau – Prix du jeune dirigeant

Adepte des sports aériens et de montagne, Augustin Destremau a passé son enfance en Amérique du Sud puis a pris la direction de la France pour faire ses études supérieures. Après de nombreux petits boulots et stages pour multiplier les expériences et se mûrir, il tente une aventure de 4 mois en voilier et sillonne les traces de Saint-Paul. Excursion qui va le guider de la Sicile à la Turquie en passant par la Grèce et Malte, pour relire l’Evangile et réfléchir à ses premiers grands choix de vie.

Lancé en 2016, Augustin Destremau est le premier employé de la start-up StaffMe en tant que Directeur des opérations. Le Groupe StaffMe est un tremplin vers l’emploi pour permettre à des dizaines de milliers d’étudiants de travailler en parallèle de leurs études. C’est une plateforme de mise en relation entre étudiants et entreprises pour la réalisation de missions ponctuelles et professionnalisantes.

3 ans plus tard, il lance StaffMe Academy, une filiale du Groupe StaffMe, dédiée à la formation et à l’orientation. Cette même année, il se marie avec Audrey Destremau, salariée de Massajobs (association marseillaise soutenue par la Fondation des EDC). Ils décident donc d’emménager à Marseille où Augustin délocalise alors le siège social de StaffMe Academy.

Très marqué par la pensée sociale chrétienne, les EDC et le Campus de la Transition, Augustin Destremau est convaincu que ces organisations vont pouvoir jouer un rôle prépondérant dans la construction de la société de demain.


Jean-Yves Doisy – Prix de l’économie sociale et solidaire

Après une formation d’Ingénieur Agricole et Alimentaire à Polytec Lille, Jean-Yves Doisy a complété sa formation par un MBA à l’Institut d’Économie d’Entreprise et de Formation Sociale pour Ingénieurs de l’EDHEC.

Il part ensuite en service national au Cameroun pour une durée de 2 ans puis enseigne l’économie et l’écologie en lycée professionnel. En 1995 il devient Directeur adjoint d’Interm’aide (Ensemblier d’entreprises d’insertion). En 1998, il rejoint le Groupe Vitamine T en tant que Directeur de filiales (Envie, Vitaservices) puis comme Directeur général adjoint en 2008 et Directeur général en 2017.

Parmi ces autres mandats et engagements, Jean-Yves Doisy est impliqué pour l’inclusion de femmes et d’hommes en difficultés. Il est également Vice-Président du Pôle INTERM’AIDE (Aliaje, Inéa, Interval et Interm’aide), membre du conseil d’administration et du bureau de la Fédération Envie, Trésorier du pôle de compétitivité TEAM2, membre du conseil d’administration du Mouvement Impact France et représentant du MEDEF au CDIAE du Nord.

Par ailleurs, il est engagé dans l’Eglise catholique, ordonné Diacre permanent en 2017 et membre de la Communauté de Vie Chrétienne (CVX) et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (EDC).

Pour lire l’article de la revue des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens « Jean-Yves Doisy – La joie de travailler avec des personnes fragiles » 👉 Jean-Yves Doisy – La joie de travailler avec des personnes fragiles

Découvrez les lauréats 2020 de la Fondation des EDC

Découvrez les lauréats 2020 de la Fondation des EDC

Chaque année, depuis 2014, le prix Philibert Vrau de la Fondation des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens récompense des créateurs d’entreprises et des dirigeants animés par la pensée sociale chrétienne et engagés au service du bien commun.

Les quatre lauréats sont choisis par le jury de la Fondation à partir de propositions venant de toutes les régions.

Cette année, quatre entrepreneurs sont récompensés pour leur engagement au service d’une économie du bien commun.


Audrey Cattoz – Prix Philibert Vrau 2020 (Grand prix)

(c) Dominique Cairon

Audrey Cattoz est présidente de KLS-Lunettes dans la région Lyonnaise. Elle propose une marque de lunettes sur-mesure basée sur la morpho-colorimétrie qui convient à chaque client. Audrey commercialisait des machines à outils auprès d’artisans avant de se lancer dans la création de lunettes uniques en leur genre. Elle a voulu perpétuer le savoir-faire des fabricants du Jura avec qui elle travaillait au quotidien. Sa démarche est aujourd’hui saluée par la Ville de Lyon qui lui a décerné le prix Lyon Ville équitable et durable. Elle se démarque par ses lunettes 100% personnalisées et ses montures 100% made in France.  reçoit le Prix Philibert Vrau pour la justesse et la bonté avec laquelle elle travaille au quotidien chez KLS-Lunettes.

Saluée par ses pairs, co-équipiers et collaborateurs pour sa justesse et sa bonté, elle développe un modèle de management novateur qui permet d’intégrer ses salariés dans le processus de décision. Son credo « redonner du sens à la mode » rejoint celui qui est à la source de sa motivation et de son action : l’appel de l’Evangile pour un management bienveillant et un cœur de serviteur.

Pascal Lefebvre-Albaret, conseiller spirituel de l’équipe EDC Lyon 15 Villefranche-Neuville : « Un mot suffit pour qualifier Audrey, créatrice de KLS : l’« Esprit ». Avec ou sans majuscule car pour Audrey, l’action de l’Esprit Saint est à reconnaitre partout où les gens qui ne le connaissent disent « hasard » ou « coïncidence ». Cet esprit se décline de cinq façons : l’esprit de bien commun en choisissant le made in France, l’esprit d’abnégation pour protéger son entreprise et ses salariés, l’esprit d’amour pour considérer les clients d’abord comme des personnes, l’esprit de patience nécessaire à tout dirigeant et l’esprit d’évangélisation en parler librement de sa foi. ». 

+ sur Audrey : visionnez son intervention au Congrès Mission, en partenariat avec les EDC « Dieu au boulot »


Emmanuel Morel, prix du Jeune Dirigeant 2020

Emmanuel Morel est le co-fondateur d’Articonnex, une start-up incubée à Audencia-Nantes. Elevé dans une famille d’entrepreneurs, après 10 ans passés en entreprise en tant que contrôleur de gestion, Emmanuel se lance dans sa première aventure entrepreneuriale en créant un réseau de 12 micro-crèches : La Cabane des Bambins. En 2019, il revend pour fonder Articonnex avec deux artisans. L’entreprise propose des solutions de remise sur le marché des matériaux de second œuvre du bâtiment destiné à la benne et elle est aujourd’hui en pleine expansion.  C’est la première communauté de vente et de location entre artisans. Sa plateforme révolutionne la location de matériels pour les artisans, il propose aussi bien de la location d’ateliers et de machines portatives, que de l’accès au déstockage de coopératives ORCAB et de la vente de stocks d’artisans, de matériels revalorisés et réemployés.

Sa démarche écologique est basée sur une économie circulaire et l’entraide : une valeur qui lui est chère. Homme de conviction, il affiche une confiance et une sérénité face aux aléas du quotidien qui font de lui un dirigeant à l’écoute et accessible. Cette plateforme de l’économie collaborative et circulaire permet de puiser dans le stock disponible des autres artisans et de profiter de déstockage de coopératives. L’objectif est de développer la coopération et les échanges entre artisans tout en favorisant les économies et la réduction des déchets.

+ sur le projet d’Emmanuel en suivant ce lien

Emmanuel Morel (2e en partant de la droite) avec son équipe sur le village du  Vendée Globe

 

 

Nicolas Davoust, cofondateur de Gensdeconfiance.fr, équipe EDC Nantes 8 et Père Rousseau : « Je peux dire qu’Emmanuel est une personne engagée, moteur dans sa vie de foi et veille à faire l’unité avec sa vie familiale et d’entrepreneur. Il a lancé Articonnex avec un premier associé et ami artisan à la suite d’une prise de conscience écologique, peu après la lecture de l’encyclique Laudato Si.  Il est particulièrement sensible aux notions de Bien Commun, de destination universelle des biens et de solidarité, et démontre qu’une activité économique ambitieuse basée sur ces principes est possible et souhaitable. Pour moi, il incarne de près l’engagement EDC ! »


Christine Roullée, Prix de l’Economie Sociale et Solidaire 2020

Christine Roullée est directrice de l’association Fringuette depuis 2013. Christine Roullée est juriste de formation. Après une carrière de plus de 25 ans dans la distribution de matériel dentaire, elle a fait le choix de se consacrer pleinement à l’insertion par l’activité économique. Après plusieurs années au sein du Conseil d’Administration de Fringuette, elle prend la direction en octobre 2013.

L’association Fringuette, reconnue d’utilité sociale, recrute des personnes en difficulté d’insertion sociale et professionnelle. Ce passage par l’association les aide à renouer avec le monde du travail. Son projet a aussi une mission écologique, l’association fournissant un service dans cinq villes de Gironde pour permettre de diminuer le coût de traitement des déchets ménagers et d’en limiter les impacts environnementaux grâce à des collectes et des tris de vêtements de seconde main remis en vente. Fringuette propose aussi un service de retouches couture de vêtements et de création de costumes historiques/déguisements en location.

L’association emploie 30 personnes en insertion.

+ sur Fringuette en découvrant l’association

Marie-Pascale Payssé, présidente équipe Arcachon 2 : « J’ai toujours été impressionnée par Christine, dans mon équipe depuis plusieurs années. Avec Fringuette, elle a su mettre en œuvre un difficile équilibre entre entreprenariat et accompagnement des personnes en difficultés. Christine fait cohabiter une grande ambition de développement mais aussi l’accueil de la fragilité. C’est une dimension rarement prise en compte en entreprise et les résultats de Fringuette sont un grand espoir ! Christine décrivait son quotidien avec beaucoup d’émerveillement face aux progrès, à l’évolution, à la transformation des personnes accompagnées. Sa joie à rendre leur dignité aux individus était perceptible, même si elle ne nous a pas caché les difficultés d’une telle mission».


Laurent Delaby, prix du Bien Commun 2020

Laurent Delaby est directeur général du GHICL (Groupement des hôpitaux de l’Institut Catholique de Lille) depuis 2011. Le GHICL dispose de 1 000 lits ainsi qu’un groupe Ephad de 640 résidents et il regroupe près de 3 000 salariés. Laurent a fait ses études à l’IESEG qui fait partie du groupe de l’Institut Catholique de Lille. Après un service militaire en contrôle de gestion à l’Hôpital d’instruction des Armées de Saint Mandée, il rejoint le Groupement des hôpitaux de l’Institut Catholique de Lille en tant que Directeur Adjoint. En 2011, il devient Directeur général et rejoint en 2014 les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Pour lui, « soigner passe par la relation ». Il met tout en œuvre pour que les personnes soignées soit accueillies et protégées, à commencer par les plus fragiles.

Il est décrit par ses collaborateurs comme un manager éclairé et humaniste. Il assume une vision chrétienne du rapport à l’autre en portant une attention particulière au bien commun et aux enjeux de société caractéristiques du catholicisme social. Il a su conduire remarquablement l’ensemble hospitalier qui lui est confié, en particulier durant la crise sanitaire du Covid-19.

+ sur les spécificités de « La Catho » de Lille : elle est la seule université privée associative de France à avoir une faculté de médecine et Maïeutique. Et pour ce faire, il faut avoir des établissements qui servent de support hospitalier pour continuer l’enseignement. Le GHICL a un modèle économique spécifique : tout en ne pratiquant aucun dépassement d’honoraire et ayant une vraie mission de service public, les finances restent équilibrées. Le GHICL est un acteur incontournable du tiers secteur, entre le public et le privé lucratif.

Didier Peillon, directeur du mécénat de l’université catholique de Lyon, membre de l’équipe EDC Lille Talents : « Laurent a toujours considéré son travail de dirigeant en mettant au cœur de sa démarche la rentabilité au service de la vulnérabilité. Ce prix vient couronner à la fois son engagement personnel mais également le travail de l’ensemble du personnel des hôpitaux. C’est la preuve que le cœur de la mission des chrétiens, l’intégration de la fragilité et de la vulnérabilité, n’est pas un vague horizon mais peut être un objectif atteignable »

Comme le dit à l’occasion Laurent Delaby, il convient de « prendre soin de la personne, prendre soin de son équipe, prendre soin de son hôpital ».

Découvrez les lauréats des Prix Philibert Vrau 2019

Découvrez les lauréats des Prix Philibert Vrau 2019

Chaque année, la Fondation des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens récompense, par son Prix Philibert Vrau, l’action de dirigeants engagés au service d’une économie du bien commun. Chaque lauréat est choisi par le jury de la Fondation à partir de propositions venant de membres des EDC de toutes les régions françaises.

Cette année, cinq entrepreneurs ont été récompensés pour leur engagement au service d’une économie du bien commun.

Grand Prix 2019 : 
Fady Gemayel, Président de Norpaper, gemdoubs (France) et Gemayel frères (Liban)
Face à l’adversité, Fady Gemayel ne renonce pas. Face aux flammes qui ont à plusieurs reprises réduit en cendres son entreprise, face à la guerre, et à un chômage galopant, il a su se relever et se battre pour reconstruire mais aussi maintenir l’activité de ses collaborateurs et créer de l’emploi dans un pays où le chômage est un problème endémique. il est aussi un industriel engagé en France, et porte ici les mêmes objectifs de lutte pour l’emploi et la dignité des personnes.

Prix du Bien commun : 
Damien Naulleaud, Président de Prestations du Fief.

Marqué par sa rencontre  l’Arche de Jean Vanier, Damien Naulleaud, décide de recruter une partie de ses collaborateurs  au sein de cette communauté. Dans son entreprise d’embouteillage de Cognac, les personnes en situation de handicap viennent renforcer les équipes.

Prix de l’économie sociale et solidaire :
Jean-Baptiste van den Hove, Fondateur de « Au Temps pour  toi », renaître du burn out.
Jean-Baptiste van den Hove a créé «Au temps pour toi», un lieu de vie et d’entraide où les personnes qui traversent le burn out trouvent des moyens pour se reposer, prendre du recul, et peu à peu transformer la crise en opportunité.
En 2013, alors qu’il était cadre dans les télécoms, il est victime d’un burn out sévère et ne trouve aucun lieu pour l’aider à faire face.
C’est ce qui le poussera par la suite à créer ce dont lui-même avait besoin : un lieu où s’engager au service des « abîmés » de l’entreprise.

Prix du jeune dirigeant :
Claire Barneron, Dirigeante de Agrilys Voyages
Claire Barneron, directrice associée d’une agence spécialisée dans l’organisation de voyages d’études agricoles, a mis en place une entreprise libérée basée sur la confiance, la subsidiarité et la transparence.

Prix « Tech du bien » :
Stanislas Billot de Lochner, cofondateur de Obole digitale
Stanislas Billot de Lochner incarne cette jeune génération capable de mettre la transformation numérique au service du bien commun. Obole Digitale permet ainsi de développer des outils tech capables de lever des dons pour des associations au service de l’Eglise et du bien commun.

Sens et travail : un enjeu clef pour les nouvelles générations

Sens et travail : un enjeu clef pour les nouvelles générations

Le sens et le travail : un enjeu clé pour les nouvelles générations

Créée il y a deux ans, la Chaire de recherche et d’enseignement de l’Icam, site de  Lille « Sens & Travail » crée des espaces de réflexion pour dirigeants, managers et étudiants sur des thèmes de recherche peu explorés, et dont les résultats leur bénéficient. Un projet qui s’inscrit dans la droite ligne des engagements portés par la Fondation des EDC.

La Chaire s’inscrit dans le prolongement du programme de recherche sur la spiritualité des dirigeants humanistes soutenu par l’Uniapac et les EDC, et présenté aux assises nationales à Lille en 2014 « L’Icam, grande école d’ingénieurs généraliste, qui a la question du sens au cœur de ses valeurs, a décidé de donner une suite à ce projet via la création d’une véritable plateforme d’échanges, indique Laurent Falque, titulaire de la Chaire. Notre ambition ? Accompagner par la recherche les personnes dans leur réflexion individuelle et collective sur le travail et le sens qu’il prend via deux axes forts : la Recherche et la pédagogie. »

Les dirigeants humanistes à la loupe

En matière de Recherche, la Chaire a recruté François Henry pour soutenir une thèse sur les dirigeants de start-up. « Ce jeune doctorant a déjà réalisé 60 interviews de managers qui parlent en toute liberté du sens qu’ils donnent à leur travail. Il soutiendra sa thèse à l’horizon 2019. Pour ma part, je pilote une étude sur l’empreinte du travail des dirigeants sur leurs collaborateurs avec quatre dimensions : économiques, sociétales, existentielles et le partage des biens communsNous avons choisi 12 bâtisseurs de sens emblématiques qui évoquent sans tabous leur manière de travailler et leur philosophie de vie. Et avons interviewé quelques-uns de leurs collaborateurs directs. »

Enfin, sur le plan pédagogique, la Chaire propose gratuitement aux professionnels et étudiants des modules de e-learning, actuellement sur la solitude du décideur et sur l’esprit d’équipe. « Nous organisons une conférence annuelle qui réunit 270 personnes et fait travailler ensemble 170 élèves ingénieurs de cinquième année et environ 100 professionnels. » De ces initiatives, il en sort l’un des programmes les plus originaux du monde universitaire.

Un foisonnement intellectuel qui essaime au-delà des frontières nationales. La Fondation des EDC ne s’y est pas trompé en octroyant une subvention de  11 000€ par an pendant trois ans à l’Icam. « Nous avons un programme de Recherche pour les cinq prochaines années. La chaire est appelée à durer ! »

Fanny Bijaoui (article publié dans Dirigeants chrétiens n°90)

Chiffres clé de la Chaire « Sens & Travail »
5 salariés, 90 entretiens menés. Budget de 1,6 M€ sur 5 ans

https://www.icam-chaire-sens-et-travail.fr

Hervé Baulme, Prix Philibert Vrau 2017

Hervé Baulme, Prix Philibert Vrau 2017

Le prix Philibert Vrau 2017 a été remis à Hervé Baulme, dirigeant d’ECODAIR

Pour la quatrième année consécutive, la Fondation a remis son prix Philibert Vrau à un entrepreneur engagé dans une économie de marché et au service de l’homme : Hervé Baulme, dirigeant d’ECODAIR, entreprise adaptée aux handicapés psychiques, agissant dans reconditionnement de matériel informatique.

Pour la première fois, deux prix « Pensée Sociale Chrétienne » ont également été décernés à deux entrepreneurs au service de la participation et de la subsidiarité dans leur entreprise : Bertrand Caille (CAILLE SA) et Pierre Guillet (HESION)

Après Sylvain Mas et ses associés d’Handynamic (prix 2014), Olivier Baud PDG d’Energy Pool (2015), et Eric Boël PDG des tissages de Charlieu, c’est devant près de 140 invités réunis le 5 décembre 2017 à l’espace Hamelin à Paris, que le prix a été remis à Hervé Baulme pour son engagement au service d’une économie plus humaine.

« C’est un immense honneur que de recevoir cette récompense. Plus encore que le prix lui-même, le fait d’avoir été proposé par mes pairs, des personnes que j’estime énormément et d’une intégrité remarquable, me touche profondément.  Il y a tellement de moments où il faut se battre pour garder la tête hors de l’eau que l’on ne saisit pas forcément si notre action va dans le bon sens. Recevoir ce type de récompense nous incite à persévérer ».

Depuis 2005, Hervé Baulme dirige ECODAIR présente sur 3 sites en France (Aubervilliers, Paris et Marseille) et qui emploie 95 salariés dont 64 personnes en souffrance psychique et 7 salariés en insertion.
Sa mission : reconditionner du matériel informatique pour lui donner une seconde vie sur le marché et accompagner les salariés d’ECODAIR handicapés ou en insertion professionnelle.
Et ça marche ! Avec plus de 20 000 ordinateurs remis à neuf par an, ECODAIR réalise un chiffre d’affaire de plus de 3 millions d’euros…
Cette mission d’entrepreneur social et solidaire, Hervé Baulme l’a découverte sur un chemin de Saint Jacques de Compostelle… Simplement en lisant un tract et avec le coup de pouce de PhiTrust, spécialiste de l’investissement responsable.

«  Après avoir créé et vendu ma société SUMMIT, société spécialisée dans les services informatiques pour la finance, je souhaitais retrouver une activité entrepreneuriale avec le besoin sans doute plus vif de donner du sens. Mon engagement au sein d’ECODAIR est un combat de chaque jour pour assurer une productivité adaptée aux capacités des personnes fragiles que nous accompagnons et développer ECODAIR pour faire croître les emplois » souligne Hervé Baulme « C’est une deuxième vie d’entrepreneur, un véritable défi social et une grande joie de chrétien ! »

Lisez ici l’article que lui a consacré le quotidien La Croix.
Ecoutez  ici l’entretien d’Hervé Baulme dans l’émission Libre Entreprise de RCF

Le prix Philibert Vrau est remis en partenariat avec

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Le prix Philibert Vrau récompense chaque année un entrepreneur ou un dirigeant répondant aux cinq critères suivants :
1. Un acteur du monde de l’entreprise, dans l’économie de marché.
2. Récompensé à titre personnel pour son action globale ou un projet montrant qu’il est possible et bon d’humaniser l’entreprise.
3. Son action vise à la pérennité de l’entreprise et/ou de ses acteurs ou territoires.
4. Le lauréat est chrétien ou agit en accord avec la pensée sociale chrétienne.
5. Il n’est pas nécessairement membre des EDC.

prix Philibert Vrau

Qui est Philibert Vrau ?
« Sans lui, et son beau-frère Camille Féron-Vrau, Lille n’aurait pas son visage actuel », résume le P. Bruno Cazin, recteur délégué de l’Université catholique de Lille et président du comité Philibert-Vrau, qui milite pour la cause en béatification de Philibert Vrau (1829-1905). Converti à 24 ans, ce fils d’industriel du textile décide très vite de consacrer une très large part des revenus de l’entreprise héritée de son père – et connue à travers toute l’Europe pour le célèbre fil « Au Chinois » – au développement d’œuvres catholiques.
Convaincu de la nécessité de la présence de l’Église dans les milieux populaires, il finance la construction d’églises, d’écoles et de patronages dans les quartiers ouvriers. Soucieux de l’engagement des chrétiens dans la société, il multiplie les cercles catholiques rassemblant laïcs de toutes classes pour réfléchir aux questions sociales, crée des congrès catholiques, fonde l’Université catholique de Lille, promeut la presse catholique (1) et les conférences Saint-Vincent-de-Paul, sillonnant la région en train, petite ville par petite ville. À cela s’ajoute son action dans son usine même : suppression du travail de nuit des femmes, journée de dix heures, repos dominical, logements ouvriers, caisses de chômage et de retraite…
À sa mort, en 1905, Lille est, avec Lyon et Paris, l’une des capitales religieuses de la France, et dès 1912 s’ouvre son procès en béatification, commun avec celui de Camille, mort en 1908. Bien avancé dans l’entre-deux guerres, le procès est arrêté par la Seconde Guerre mondiale, puis mis en sommeil en 1950 par le cardinal Achille Liénart sous l’influence de l’Action catholique qui reproche à ce patron chrétien son caractère « paternaliste ».
« Aujourd’hui, les temps ont changé : nous ne sommes plus dans la dynamique de la lutte des classes et le paternalisme n’est pas le danger qui nous guette », relève Bruno Cazin, qui retient de Philibert Vrau « l’homme profondément croyant, qui puisait sa force dans l’eucharistie et l’adoration, s’est donné à la cause de l’Église et de l’évolution de la région, facilitant l’inscription sociale des chrétiens, avec la vision qu’il fallait éduquer les jeunes dans une perspective chrétienne, depuis les écoles populaires jusqu’à l’université ».
Nicolas Senèze (La Croix)
(1) En 1900, son neveu Paul Féron-Vrau rachètera aux assomptionnistes la Maison de la Bonne Presse, permettant, malgré l’expulsion des religieux, sa pérennité et notamment celle de La Croix.

Eric Boël, Prix Philibert Vrau 2016

Eric Boël, Prix Philibert Vrau 2016

Le prix Philibert Vrau 2016 a été remis à Eric Boël, PDG des Tissages de Charlieu.

Après Sylvain Mas et ses associés d’Handynamic (prix 2014), et Olivier Baud PDG d’Energy Pool (2015), c’est devant plus d’une centaine d’invités réunis le 23 novembre 2016 à l’espace Hamelin à Paris, que le prix a été remis à Eric Boël pour son engagement au service d’une économie plus humaine.

Pour Eric Boël, qui a choisi d’appliquer les principes de l’entreprise libérée, « chacun doit pouvoir exprimer au mieux ses talents ». Si le prix Philibert Vrau est une fierté, il représente avant tout pour lui des devoirs : « appliquer toujours plus chaque jour les principes chrétiens qui sont aussi les plus efficaces pour l’entreprise », « convaincre nos amis les dirigeants chrétiens d’oser la confiance et de faire le pas » et enfin « convaincre les autres dirigeants car les valeurs que nous portons sont universelles. »

Éric Boël a aussi adressé des remerciements. A Dieu « qui met sur ma route les marches qui me permettent d’avancer dans la foi et dans l’amour de mon prochain et le bien commun », à sa femme qui lui a « ouvert le cœur et m’aime comme peu d’hommes sont aimés » et à son équipe EDC qui le « transforme petit à petit vers le meilleur ».

Lisez ici l’article que lui a consacré le quotidien La Croix.
et regardez ici le reportage que lui a consacré KTO

Le prix Philibert Vrau est remis en partenariat avec

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Le prix Philibert Vrau récompense chaque année un entrepreneur ou un dirigeant répondant aux cinq critères suivants :
1. Un acteur du monde de l’entreprise, dans l’économie de marché.
2. Récompensé à titre personnel pour son action globale ou un projet montrant qu’il est possible et bon d’humaniser l’entreprise.
3. Son action vise à la pérennité de l’entreprise et/ou de ses acteurs ou territoires.
4. Le lauréat est chrétien ou agit en accord avec la pensée sociale chrétienne.
5. Il n’est pas nécessairement membre des EDC.

prix Philibert Vrau

Qui est Philibert Vrau ?
« Sans lui, et son beau-frère Camille Féron-Vrau, Lille n’aurait pas son visage actuel », résume le P. Bruno Cazin, recteur délégué de l’Université catholique de Lille et président du comité Philibert-Vrau, qui milite pour la cause en béatification de Philibert Vrau (1829-1905). Converti à 24 ans, ce fils d’industriel du textile décide très vite de consacrer une très large part des revenus de l’entreprise héritée de son père – et connue à travers toute l’Europe pour le célèbre fil « Au Chinois » – au développement d’œuvres catholiques.
Convaincu de la nécessité de la présence de l’Église dans les milieux populaires, il finance la construction d’églises, d’écoles et de patronages dans les quartiers ouvriers. Soucieux de l’engagement des chrétiens dans la société, il multiplie les cercles catholiques rassemblant laïcs de toutes classes pour réfléchir aux questions sociales, crée des congrès catholiques, fonde l’Université catholique de Lille, promeut la presse catholique (1) et les conférences Saint-Vincent-de-Paul, sillonnant la région en train, petite ville par petite ville. À cela s’ajoute son action dans son usine même : suppression du travail de nuit des femmes, journée de dix heures, repos dominical, logements ouvriers, caisses de chômage et de retraite…
À sa mort, en 1905, Lille est, avec Lyon et Paris, l’une des capitales religieuses de la France, et dès 1912 s’ouvre son procès en béatification, commun avec celui de Camille, mort en 1908. Bien avancé dans l’entre-deux guerres, le procès est arrêté par la Seconde Guerre mondiale, puis mis en sommeil en 1950 par le cardinal Achille Liénart sous l’influence de l’Action catholique qui reproche à ce patron chrétien son caractère « paternaliste ».
« Aujourd’hui, les temps ont changé : nous ne sommes plus dans la dynamique de la lutte des classes et le paternalisme n’est pas le danger qui nous guette », relève Bruno Cazin, qui retient de Philibert Vrau « l’homme profondément croyant, qui puisait sa force dans l’eucharistie et l’adoration, s’est donné à la cause de l’Église et de l’évolution de la région, facilitant l’inscription sociale des chrétiens, avec la vision qu’il fallait éduquer les jeunes dans une perspective chrétienne, depuis les écoles populaires jusqu’à l’université ».
Nicolas Senèze (La Croix)
(1) En 1900, son neveu Paul Féron-Vrau rachètera aux assomptionnistes la Maison de la Bonne Presse, permettant, malgré l’expulsion des religieux, sa pérennité et notamment celle de La Croix.

Prix Philibert Vrau 2015

Prix Philibert Vrau 2015

Le prix Philibert Vrau 2015 a été remis à Olivier Baud, PDG de Energy Pool

Succédant à Sylvain Mas et ses associés d’Handynamic (prix 2014), c’est  devant une centaine d’invités réunis le 18 novembre 2015 à l’espace Hamelin à Paris, que le prix a été remis à Olivier Baud pour son action professionnelle au service de l’Homme. Olivier étant en voyage professionnel en Asie, il a réagi en duplex de Tokyo – au milieu de sa nuit ! – tandis que deux de ses collaborateurs recevaient le trophée fabriqué par l’école de production AFEP de St Etienne (soutenue par la fondation).

Lisez ici l’article que lui a consacré notre partenaire, le quotidien La Croix.

Le prix Philibert Vrau récompense chaque année un entrepreneur ou un dirigeant répondant aux cinq critères suivants :
1. Un acteur du monde de l’entreprise, dans l’économie de marché.
2. Récompensé à titre personnel pour son action globale ou un projet montrant qu’il est possible et bon d’humaniser l’entreprise.
3. Son action vise à la pérennité de l’entreprise et/ou de ses acteurs ou territoires.
4. Le lauréat est chrétien ou agit en accord avec la pensée sociale chrétienne.
5. Il n’est pas nécessairement membre des EDC.

prix Philibert Vrau

Qui est Philibert Vrau ?
« Sans lui, et son beau-frère Camille Féron-Vrau, Lille n’aurait pas son visage actuel », résume le P. Bruno Cazin, recteur délégué de l’Université catholique de Lille et président du comité Philibert-Vrau, qui milite pour la cause en béatification de Philibert Vrau (1829-1905). Converti à 24 ans, ce fils d’industriel du textile décide très vite de consacrer une très large part des revenus de l’entreprise héritée de son père – et connue à travers toute l’Europe pour le célèbre fil « Au Chinois » – au développement d’œuvres catholiques.
Convaincu de la nécessité de la présence de l’Église dans les milieux populaires, il finance la construction d’églises, d’écoles et de patronages dans les quartiers ouvriers. Soucieux de l’engagement des chrétiens dans la société, il multiplie les cercles catholiques rassemblant laïcs de toutes classes pour réfléchir aux questions sociales, crée des congrès catholiques, fonde l’Université catholique de Lille, promeut la presse catholique (1) et les conférences Saint-Vincent-de-Paul, sillonnant la région en train, petite ville par petite ville. À cela s’ajoute son action dans son usine même : suppression du travail de nuit des femmes, journée de dix heures, repos dominical, logements ouvriers, caisses de chômage et de retraite…
À sa mort, en 1905, Lille est, avec Lyon et Paris, l’une des capitales religieuses de la France, et dès 1912 s’ouvre son procès en béatification, commun avec celui de Camille, mort en 1908. Bien avancé dans l’entre-deux guerres, le procès est arrêté par la Seconde Guerre mondiale, puis mis en sommeil en 1950 par le cardinal Achille Liénart sous l’influence de l’Action catholique qui reproche à ce patron chrétien son caractère « paternaliste ».
« Aujourd’hui, les temps ont changé : nous ne sommes plus dans la dynamique de la lutte des classes et le paternalisme n’est pas le danger qui nous guette », relève Bruno Cazin, qui retient de Philibert Vrau « l’homme profondément croyant, qui puisait sa force dans l’eucharistie et l’adoration, s’est donné à la cause de l’Église et de l’évolution de la région, facilitant l’inscription sociale des chrétiens, avec la vision qu’il fallait éduquer les jeunes dans une perspective chrétienne, depuis les écoles populaires jusqu’à l’université ».
Nicolas Senèze (La Croix)
(1) En 1900, son neveu Paul Féron-Vrau rachètera aux assomptionnistes la Maison de la Bonne Presse, permettant, malgré l’expulsion des religieux, sa pérennité et notamment celle de La Croix.

Prix Philibert Vrau 2014

Prix Philibert Vrau 2014

Retrouvez ici le portrait de Sylvain Mas et de ses associés publié dans le quotidien La Croix, partenaire du prix, le 26 novembre 2014.