Eric Boël, Prix Philibert Vrau 2016

Le prix Philibert Vrau 2016 a été remis à Eric Boël, PDG des Tissages de Charlieu.

Après Sylvain Mas et ses associés d’Handynamic (prix 2014), et Olivier Baud PDG d’Energy Pool (2015), c’est devant plus d’une centaine d’invités réunis le 23 novembre 2016 à l’espace Hamelin à Paris, que le prix a été remis à Eric Boël pour son engagement au service d’une économie plus humaine.

Pour Eric Boël, qui a choisi d’appliquer les principes de l’entreprise libérée, « chacun doit pouvoir exprimer au mieux ses talents ». Si le prix Philibert Vrau est une fierté, il représente avant tout pour lui des devoirs : « appliquer toujours plus chaque jour les principes chrétiens qui sont aussi les plus efficaces pour l’entreprise », « convaincre nos amis les dirigeants chrétiens d’oser la confiance et de faire le pas » et enfin « convaincre les autres dirigeants car les valeurs que nous portons sont universelles. »

Éric Boël a aussi adressé des remerciements. A Dieu « qui met sur ma route les marches qui me permettent d’avancer dans la foi et dans l’amour de mon prochain et le bien commun », à sa femme qui lui a « ouvert le cœur et m’aime comme peu d’hommes sont aimés » et à son équipe EDC qui le « transforme petit à petit vers le meilleur ».

Lisez ici l’article que lui a consacré le quotidien La Croix.
et regardez ici le reportage que lui a consacré KTO

Le prix Philibert Vrau est remis en partenariat avec

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Le prix Philibert Vrau récompense chaque année un entrepreneur ou un dirigeant répondant aux cinq critères suivants :
1. Un acteur du monde de l’entreprise, dans l’économie de marché.
2. Récompensé à titre personnel pour son action globale ou un projet montrant qu’il est possible et bon d’humaniser l’entreprise.
3. Son action vise à la pérennité de l’entreprise et/ou de ses acteurs ou territoires.
4. Le lauréat est chrétien ou agit en accord avec la pensée sociale chrétienne.
5. Il n’est pas nécessairement membre des EDC.

prix Philibert Vrau

Qui est Philibert Vrau ?
« Sans lui, et son beau-frère Camille Féron-Vrau, Lille n’aurait pas son visage actuel », résume le P. Bruno Cazin, recteur délégué de l’Université catholique de Lille et président du comité Philibert-Vrau, qui milite pour la cause en béatification de Philibert Vrau (1829-1905). Converti à 24 ans, ce fils d’industriel du textile décide très vite de consacrer une très large part des revenus de l’entreprise héritée de son père – et connue à travers toute l’Europe pour le célèbre fil « Au Chinois » – au développement d’œuvres catholiques.
Convaincu de la nécessité de la présence de l’Église dans les milieux populaires, il finance la construction d’églises, d’écoles et de patronages dans les quartiers ouvriers. Soucieux de l’engagement des chrétiens dans la société, il multiplie les cercles catholiques rassemblant laïcs de toutes classes pour réfléchir aux questions sociales, crée des congrès catholiques, fonde l’Université catholique de Lille, promeut la presse catholique (1) et les conférences Saint-Vincent-de-Paul, sillonnant la région en train, petite ville par petite ville. À cela s’ajoute son action dans son usine même : suppression du travail de nuit des femmes, journée de dix heures, repos dominical, logements ouvriers, caisses de chômage et de retraite…
À sa mort, en 1905, Lille est, avec Lyon et Paris, l’une des capitales religieuses de la France, et dès 1912 s’ouvre son procès en béatification, commun avec celui de Camille, mort en 1908. Bien avancé dans l’entre-deux guerres, le procès est arrêté par la Seconde Guerre mondiale, puis mis en sommeil en 1950 par le cardinal Achille Liénart sous l’influence de l’Action catholique qui reproche à ce patron chrétien son caractère « paternaliste ».
« Aujourd’hui, les temps ont changé : nous ne sommes plus dans la dynamique de la lutte des classes et le paternalisme n’est pas le danger qui nous guette », relève Bruno Cazin, qui retient de Philibert Vrau « l’homme profondément croyant, qui puisait sa force dans l’eucharistie et l’adoration, s’est donné à la cause de l’Église et de l’évolution de la région, facilitant l’inscription sociale des chrétiens, avec la vision qu’il fallait éduquer les jeunes dans une perspective chrétienne, depuis les écoles populaires jusqu’à l’université ».
Nicolas Senèze (La Croix)
(1) En 1900, son neveu Paul Féron-Vrau rachètera aux assomptionnistes la Maison de la Bonne Presse, permettant, malgré l’expulsion des religieux, sa pérennité et notamment celle de La Croix.

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