Archives pour la catégorie News

Fondation des EDC – Témoignages croisés de l’École de Production de Besançon et du Wake Up Café

Fondation des EDC – Témoignages croisés de l’École de Production de Besançon et du Wake Up Café

« La mission de la Fondation des EDC est d’accélérer l’économie au service du bien commun à travers nos deux axes fondamentaux : la formation au savoir-être des jeunes et la création d’emplois pour les personnes qui en sont éloignées » 🔍

À l’occasion de la soirée des 10 ans de la Fondation des EDC, Philippe Leroux, Président Délégué, est revenu sur la mission de la Fondation et sur deux projets concrets qui illustrent son action : l’École de Production de Besançon et le Wake Up Café.

Pour Alexis Guilmain, directeur de l’École de Production de Besançon, « l’accompagnement financier qui a été fait par la Fondation a été pour nous un fonds d’amorçage et la retombée directe se mesure par le jeune qu’on a formé sur une sortie positive et qui part à l’emploi ».

« Une communauté d’entraide qui accompagne les personnes en prison pour les préparer à intégrer la société et le monde du travail » explique Clotilde Gilbert, directrice du Wake Up Café tandis que Moussa, Waker, confirme, avec le sourire et le regard qui pétille « ils m’ont donné la chance qu’il fallait pour me ressaisir ».

« C’est la somme de l’intelligence du cœur et de l’argent qui va faire qu’on va pouvoir transformer le monde » conclut Philippe Royer, Président du mouvement des EDC.

Les témoignages juste ici 👇

La Fondation des EDC soutient l’École de Production de Besançon dans sa phase d’amorçage

La Fondation des EDC soutient l’École de Production de Besançon dans sa phase d’amorçage

« Une instruction très rapide avec un engagement très rapide qui a été construit sans difficulté »

Alexis Guilmain, directeur de l’École de Production de Besançon a fait appel à la Fondation des EDC pour être accompagné dans sa phase d’amorçage. Ce soutien de la Fondation lui a permis de faire levier pour obtenir des financements supplémentaires.

En outre, le soutien de la Fondation s’est aussi traduit par un accompagnement par des membres EDC, qui ont participé à l’ingénierie projet et l’ingénierie pédagogique en vue de la formation au savoir-être des jeunes et de leur intégration dans le monde du travail.

Une initiative qui a permis « d’entrer dans une dynamique d’accompagnement à l’intégration sociale pour nos jeunes » et qui témoigne concrètement de la mission de la Fondation des EDC d’accélérer l’économie au service du bien commun.

L’interview dans son intégralité ici 👇

La Fondation soutient École de Production EccoFor – Juralternance à Dole

La Fondation soutient École de Production EccoFor – Juralternance à Dole

Fondée en 2013, l’École de Production EccoFor – Juralternance à Dole forme sur les métiers en tension de la région tels que la mécanique automobile et pneumatique / métallerie. Elle accueille des jeunes âgés de 15 à 18 ans en décrochage scolaire pour leur apprendre un métier et les accompagner dans leur construction vers la responsabilité, l’autonomie et l’esprit d’initiative.

Un projet d’envergure soutenu par la Fondation des EDC qui réalise pleinement sa mission d’accompagner les jeunes dans la formation de leur savoir-faire comme de leur savoir-être‍.

Prix Philibert Vrau de l’économie du bien commun : Zoom sur les lauréats 2021

Prix Philibert Vrau de l’économie du bien commun : Zoom sur les lauréats 2021

Pour cette 8ème édition qui se tient à la chapelle Saint-Joseph de l’Université Catholique de Lille, trois entrepreneurs sont récompensés pour leur engagement dans l’économie au service du bien commun :

–  Alexis NOLLET, Cofondateur d’Ulterïa reçoit le Prix Philibert Vrau de l’économie du bien commun

Augustin DESTREMAU, Directeur Général de StaffMe Academy reçoit le Prix du jeune dirigeant

Jean-Yves DOISY, Directeur Général du Groupe Vitamine T reçoit le Prix de l’économie sociale et solidaire

En soutenant et en distinguant des dirigeants qui œuvrent à ordonner la vie économique autour de l’homme et du bien commun, la Fondation souligne l’absolue nécessité de dépasser la performance économique et financière pour ne jamais perdre de vue ni l’origine ni la finalité des biens.

Zoom sur le parcours de nos 3 lauréats 2021 👇

Pour lire l’article de La revue des entrepreneurs et dirigeants chrétiens « le 8ème prix Philibert Vrau de l’économie du bien commun » 👉 2022 02-Dirigeants_chretiens_110_Portraits des lauréats du Prix Philibert Vrau


Alexis Nollet – Prix Philibert Vrau de l’économie du bien commun

Avec Sébastien Becker, Alexis Nollet cofonde Ulterïa, un écosystème hybride créateur de valeurs pour l’Homme et le Vivant. Tous deux ingénieurs agricoles de formation, ils se lancent dans l’entrepreneuriat après chacun plusieurs années d’humanitaire et de salariat dans des groupes internationaux. C’est en 2006 qu’ils reprennent la menuiserie Mobil Wood dans l’Yonne.

14 ans plus tard, Ulterïa compte 8 entreprises et emploie 180 personnes dans 3 régions.

Devenus des acteurs clefs dans les secteurs de la Bio et du vrac (merchandising, agencement, plateforme d’achat), ils concrétisent leur vision de « l’entrepreneur à impacts » en construisant à Saint-Bris (89) un éco-campus composé à terme d’une usine, d’une ferme, d’une école et une maison écocitoyenne.

La recherche du bien commun, l’interdépendance et l’intelligence collective peuvent-elles être la base d’un nouveau modèle de transition sociétale ? La création de la nouvelle Fondation Actionnaire, structure hybride d’intérêt général pour la redynamisation des territoires, permettra sans aucun doute de nourrir cette quête qui anime leur quotidien.

Pour lire l’article de La Croix « Alexis Nollet – Entrepreneur pour le bien commun » 👉 Alexis Nollet – Entrepreneur pour le bien commun

Pour lire l’article de La revue des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens « Alexis Nollet – Expérimenter un nouveau modèle » 👉 Alexis Nollet – Expérimenter un nouveau modèle


Augustin Destremau – Prix du jeune dirigeant

Adepte des sports aériens et de montagne, Augustin Destremau a passé son enfance en Amérique du Sud puis a pris la direction de la France pour faire ses études supérieures. Après de nombreux petits boulots et stages pour multiplier les expériences et se mûrir, il tente une aventure de 4 mois en voilier et sillonne les traces de Saint-Paul. Excursion qui va le guider de la Sicile à la Turquie en passant par la Grèce et Malte, pour relire l’Evangile et réfléchir à ses premiers grands choix de vie.

Lancé en 2016, Augustin Destremau est le premier employé de la start-up StaffMe en tant que Directeur des opérations. Le Groupe StaffMe est un tremplin vers l’emploi pour permettre à des dizaines de milliers d’étudiants de travailler en parallèle de leurs études. C’est une plateforme de mise en relation entre étudiants et entreprises pour la réalisation de missions ponctuelles et professionnalisantes.

3 ans plus tard, il lance StaffMe Academy, une filiale du Groupe StaffMe, dédiée à la formation et à l’orientation. Cette même année, il se marie avec Audrey Destremau, salariée de Massajobs (association marseillaise soutenue par la Fondation des EDC). Ils décident donc d’emménager à Marseille où Augustin délocalise alors le siège social de StaffMe Academy.

Très marqué par la pensée sociale chrétienne, les EDC et le Campus de la Transition, Augustin Destremau est convaincu que ces organisations vont pouvoir jouer un rôle prépondérant dans la construction de la société de demain.


Jean-Yves Doisy – Prix de l’économie sociale et solidaire

Après une formation d’Ingénieur Agricole et Alimentaire à Polytec Lille, Jean-Yves Doisy a complété sa formation par un MBA à l’Institut d’Économie d’Entreprise et de Formation Sociale pour Ingénieurs de l’EDHEC.

Il part ensuite en service national au Cameroun pour une durée de 2 ans puis enseigne l’économie et l’écologie en lycée professionnel. En 1995 il devient Directeur adjoint d’Interm’aide (Ensemblier d’entreprises d’insertion). En 1998, il rejoint le Groupe Vitamine T en tant que Directeur de filiales (Envie, Vitaservices) puis comme Directeur général adjoint en 2008 et Directeur général en 2017.

Parmi ces autres mandats et engagements, Jean-Yves Doisy est impliqué pour l’inclusion de femmes et d’hommes en difficultés. Il est également Vice-Président du Pôle INTERM’AIDE (Aliaje, Inéa, Interval et Interm’aide), membre du conseil d’administration et du bureau de la Fédération Envie, Trésorier du pôle de compétitivité TEAM2, membre du conseil d’administration du Mouvement Impact France et représentant du MEDEF au CDIAE du Nord.

Par ailleurs, il est engagé dans l’Eglise catholique, ordonné Diacre permanent en 2017 et membre de la Communauté de Vie Chrétienne (CVX) et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (EDC).

Pour lire l’article de la revue des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens « Jean-Yves Doisy – La joie de travailler avec des personnes fragiles » 👉 Jean-Yves Doisy – La joie de travailler avec des personnes fragiles

Konexio, le pari de l’informatique

Konexio, le pari de l’informatique

Fondée en 2016, Konexio est une association dont l’objet est de permettre au plus grand nombre l’accès à la vie active par la maitrise du numérique.

Cette association dynamique a pour but de promouvoir l’accès à la formation et aux connaissances numériques, à destination des personnes éloignées de l’emploi.

Parmi leurs actions, le projet Digitous qui forme une quarantaine de jeunes sur le métier de développeur « full-stack ». Pendant 5 mois, les apprenants reçoivent une formation exigeante en programmation informatique et suivent des ateliers qui leur permettent de développer leurs compétences relationnelles et l’usage des codes culturels et sociaux de l’entreprise. La formation se conclut par un stage en entreprise de 3 à 6 mois.

Pour ces jeunes, ces formations numériques leur ouvrent des opportunités professionnelles dans le milieu de la tech.

Projet soutenu par la Fondation des EDC qui a financé l’achat d’ordinateurs et les supports pédagogiques.

Le Ch’ti talent de l’association Magdala : un Food Truck solidaire au cœur de la Catho

Le Ch’ti talent de l’association Magdala : un Food Truck solidaire au cœur de la Catho

En mars 2020, l’association lilloise Magdala lance le food truck Ch’ti Talents en partenariat avec l’Université de la Catho de Lille. Ce chantier d’insertion embauche des personnes en grande précarité pour leur redonner confiance et identifier leurs potentialités pour un emploi durable.

Situé sur le campus de la Catho de Lille, ce service de restauration rapide s’est avéré être le lieu de rencontre idéal entre des personnes ayant vécues la fragilité et des étudiants qui peuvent créer un lien social et concevoir des animations.

Ce projet, initiative concrète de l’insertion par l’activité, a été rendu possible grâce à l’engagement de la Catho de Lille, au soutien de la Fondation des EDC et à l’implication de plusieurs membres EDC de la région Nord Pas de Calais.

Découvrez les lauréats 2020 de la Fondation des EDC

Découvrez les lauréats 2020 de la Fondation des EDC

Chaque année, depuis 2014, le prix Philibert Vrau de la Fondation des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens récompense des créateurs d’entreprises et des dirigeants animés par la pensée sociale chrétienne et engagés au service du bien commun.

Les quatre lauréats sont choisis par le jury de la Fondation à partir de propositions venant de toutes les régions.

Cette année, quatre entrepreneurs sont récompensés pour leur engagement au service d’une économie du bien commun.


Audrey Cattoz – Prix Philibert Vrau 2020 (Grand prix)

(c) Dominique Cairon

Audrey Cattoz est présidente de KLS-Lunettes dans la région Lyonnaise. Elle propose une marque de lunettes sur-mesure basée sur la morpho-colorimétrie qui convient à chaque client. Audrey commercialisait des machines à outils auprès d’artisans avant de se lancer dans la création de lunettes uniques en leur genre. Elle a voulu perpétuer le savoir-faire des fabricants du Jura avec qui elle travaillait au quotidien. Sa démarche est aujourd’hui saluée par la Ville de Lyon qui lui a décerné le prix Lyon Ville équitable et durable. Elle se démarque par ses lunettes 100% personnalisées et ses montures 100% made in France.  reçoit le Prix Philibert Vrau pour la justesse et la bonté avec laquelle elle travaille au quotidien chez KLS-Lunettes.

Saluée par ses pairs, co-équipiers et collaborateurs pour sa justesse et sa bonté, elle développe un modèle de management novateur qui permet d’intégrer ses salariés dans le processus de décision. Son credo « redonner du sens à la mode » rejoint celui qui est à la source de sa motivation et de son action : l’appel de l’Evangile pour un management bienveillant et un cœur de serviteur.

Pascal Lefebvre-Albaret, conseiller spirituel de l’équipe EDC Lyon 15 Villefranche-Neuville : « Un mot suffit pour qualifier Audrey, créatrice de KLS : l’« Esprit ». Avec ou sans majuscule car pour Audrey, l’action de l’Esprit Saint est à reconnaitre partout où les gens qui ne le connaissent disent « hasard » ou « coïncidence ». Cet esprit se décline de cinq façons : l’esprit de bien commun en choisissant le made in France, l’esprit d’abnégation pour protéger son entreprise et ses salariés, l’esprit d’amour pour considérer les clients d’abord comme des personnes, l’esprit de patience nécessaire à tout dirigeant et l’esprit d’évangélisation en parler librement de sa foi. ». 

+ sur Audrey : visionnez son intervention au Congrès Mission, en partenariat avec les EDC « Dieu au boulot »


Emmanuel Morel, prix du Jeune Dirigeant 2020

Emmanuel Morel est le co-fondateur d’Articonnex, une start-up incubée à Audencia-Nantes. Elevé dans une famille d’entrepreneurs, après 10 ans passés en entreprise en tant que contrôleur de gestion, Emmanuel se lance dans sa première aventure entrepreneuriale en créant un réseau de 12 micro-crèches : La Cabane des Bambins. En 2019, il revend pour fonder Articonnex avec deux artisans. L’entreprise propose des solutions de remise sur le marché des matériaux de second œuvre du bâtiment destiné à la benne et elle est aujourd’hui en pleine expansion.  C’est la première communauté de vente et de location entre artisans. Sa plateforme révolutionne la location de matériels pour les artisans, il propose aussi bien de la location d’ateliers et de machines portatives, que de l’accès au déstockage de coopératives ORCAB et de la vente de stocks d’artisans, de matériels revalorisés et réemployés.

Sa démarche écologique est basée sur une économie circulaire et l’entraide : une valeur qui lui est chère. Homme de conviction, il affiche une confiance et une sérénité face aux aléas du quotidien qui font de lui un dirigeant à l’écoute et accessible. Cette plateforme de l’économie collaborative et circulaire permet de puiser dans le stock disponible des autres artisans et de profiter de déstockage de coopératives. L’objectif est de développer la coopération et les échanges entre artisans tout en favorisant les économies et la réduction des déchets.

+ sur le projet d’Emmanuel en suivant ce lien

Emmanuel Morel (2e en partant de la droite) avec son équipe sur le village du  Vendée Globe

 

 

Nicolas Davoust, cofondateur de Gensdeconfiance.fr, équipe EDC Nantes 8 et Père Rousseau : « Je peux dire qu’Emmanuel est une personne engagée, moteur dans sa vie de foi et veille à faire l’unité avec sa vie familiale et d’entrepreneur. Il a lancé Articonnex avec un premier associé et ami artisan à la suite d’une prise de conscience écologique, peu après la lecture de l’encyclique Laudato Si.  Il est particulièrement sensible aux notions de Bien Commun, de destination universelle des biens et de solidarité, et démontre qu’une activité économique ambitieuse basée sur ces principes est possible et souhaitable. Pour moi, il incarne de près l’engagement EDC ! »


Christine Roullée, Prix de l’Economie Sociale et Solidaire 2020

Christine Roullée est directrice de l’association Fringuette depuis 2013. Christine Roullée est juriste de formation. Après une carrière de plus de 25 ans dans la distribution de matériel dentaire, elle a fait le choix de se consacrer pleinement à l’insertion par l’activité économique. Après plusieurs années au sein du Conseil d’Administration de Fringuette, elle prend la direction en octobre 2013.

L’association Fringuette, reconnue d’utilité sociale, recrute des personnes en difficulté d’insertion sociale et professionnelle. Ce passage par l’association les aide à renouer avec le monde du travail. Son projet a aussi une mission écologique, l’association fournissant un service dans cinq villes de Gironde pour permettre de diminuer le coût de traitement des déchets ménagers et d’en limiter les impacts environnementaux grâce à des collectes et des tris de vêtements de seconde main remis en vente. Fringuette propose aussi un service de retouches couture de vêtements et de création de costumes historiques/déguisements en location.

L’association emploie 30 personnes en insertion.

+ sur Fringuette en découvrant l’association

Marie-Pascale Payssé, présidente équipe Arcachon 2 : « J’ai toujours été impressionnée par Christine, dans mon équipe depuis plusieurs années. Avec Fringuette, elle a su mettre en œuvre un difficile équilibre entre entreprenariat et accompagnement des personnes en difficultés. Christine fait cohabiter une grande ambition de développement mais aussi l’accueil de la fragilité. C’est une dimension rarement prise en compte en entreprise et les résultats de Fringuette sont un grand espoir ! Christine décrivait son quotidien avec beaucoup d’émerveillement face aux progrès, à l’évolution, à la transformation des personnes accompagnées. Sa joie à rendre leur dignité aux individus était perceptible, même si elle ne nous a pas caché les difficultés d’une telle mission».


Laurent Delaby, prix du Bien Commun 2020

Laurent Delaby est directeur général du GHICL (Groupement des hôpitaux de l’Institut Catholique de Lille) depuis 2011. Le GHICL dispose de 1 000 lits ainsi qu’un groupe Ephad de 640 résidents et il regroupe près de 3 000 salariés. Laurent a fait ses études à l’IESEG qui fait partie du groupe de l’Institut Catholique de Lille. Après un service militaire en contrôle de gestion à l’Hôpital d’instruction des Armées de Saint Mandée, il rejoint le Groupement des hôpitaux de l’Institut Catholique de Lille en tant que Directeur Adjoint. En 2011, il devient Directeur général et rejoint en 2014 les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Pour lui, « soigner passe par la relation ». Il met tout en œuvre pour que les personnes soignées soit accueillies et protégées, à commencer par les plus fragiles.

Il est décrit par ses collaborateurs comme un manager éclairé et humaniste. Il assume une vision chrétienne du rapport à l’autre en portant une attention particulière au bien commun et aux enjeux de société caractéristiques du catholicisme social. Il a su conduire remarquablement l’ensemble hospitalier qui lui est confié, en particulier durant la crise sanitaire du Covid-19.

+ sur les spécificités de « La Catho » de Lille : elle est la seule université privée associative de France à avoir une faculté de médecine et Maïeutique. Et pour ce faire, il faut avoir des établissements qui servent de support hospitalier pour continuer l’enseignement. Le GHICL a un modèle économique spécifique : tout en ne pratiquant aucun dépassement d’honoraire et ayant une vraie mission de service public, les finances restent équilibrées. Le GHICL est un acteur incontournable du tiers secteur, entre le public et le privé lucratif.

Didier Peillon, directeur du mécénat de l’université catholique de Lyon, membre de l’équipe EDC Lille Talents : « Laurent a toujours considéré son travail de dirigeant en mettant au cœur de sa démarche la rentabilité au service de la vulnérabilité. Ce prix vient couronner à la fois son engagement personnel mais également le travail de l’ensemble du personnel des hôpitaux. C’est la preuve que le cœur de la mission des chrétiens, l’intégration de la fragilité et de la vulnérabilité, n’est pas un vague horizon mais peut être un objectif atteignable »

Comme le dit à l’occasion Laurent Delaby, il convient de « prendre soin de la personne, prendre soin de son équipe, prendre soin de son hôpital ».

Massajobs réconcilie les personnes avec le travail

Massajobs réconcilie les personnes avec le travail

Mauvaises orientations, situations fragiles, premières expériences peu concluantes… les blessures du travail sont de véritables freins à l’embauche. Depuis 2014, Massajobs propose un accompagnement pour se remettre en route et rencontrer des employeurs. L’association est présidée par Jean-Benoît Carsin et dirigée par François Eygun, tous deux membres EDC à Marseille.

Le 13e arrondissement de Marseille connaît un taux de chômage élevé : 26 % des actifs en âge de travailler sont demandeurs d’emploi. Il y a 5 ans, plusieurs personnes engagées à la Fraternité Bernadette ont souhaité créer une association pour venir en aide aux personnes qui peinent à trouver un emploi qui leur convienne, en particulier les plus désocialisées. Aujourd’hui, huit personnes dont des « révélateurs de talents » rencontrent, accueillent et accompagnent les candidats pour leur permettre de devenir acteurs de leur recherche d’emploi.

Reprendre confiance et se reconstruire
L’accompagnement permet aux personnes de travailler sur qui elles sont et sur ce qu’elles désirent. Dirigeant de la SSII ITCOM Service, Jean-Benoît Carsin est convaincu qu’une telle démarche a beaucoup de sens : « Comme employeur, je croise de nombreuses personnes qui viennent pour faire ce dont elles n’ont pas envie ou qui cherchent un emploi sans passion ni âme… Massajobs, c’est d’abord un chemin pour la personne, souvent blessée, à reprendre confiance en elle et à se reconstruire. C’est une démarche de guérison qui est plus ou moins longue. Il n’y a pas de recherche de performance mais chacun des candidats doit être dans une recherche sincère de travail. »

Entraînement à l’entretien dans le cadre de la Route de l’Emploi

Faire le pont entre les entreprises et les habitants des cités
Après cette première démarche, Massajobs fait le pont entre les entreprises et les habitants des cités qui cherchent à travailler, en collaboration avec l’ensemble des dispositifs publics et privés d’insertion. Parmi les 263 personnes accueillies en 2018, 220 ont été accompagnées. 80 ont trouvé un emploi et 32 ont été orientées vers une formation. La Fondation des EDC a décidé de soutenir cette action auprès de personnes en situation de fragilité et éloignées du monde du travail en versant à Massajob une subvention de 10 000 euros par an pendant 2 ans.

Promotion de la Vie En Grand, séminaire pour mieux se connaître, en vérité, et construire son rêve.

Paru dans Dirigeants Chrétiens N°98

A Pipriac, plus personne n’est inemployable !

A Pipriac, plus personne n’est inemployable !

Qui a dit que le chômage longue durée était une fatalité ? Sûrement pas les habitants de Pipriac ! Petite ville d’Ille-et-Vilaine d’à peine 3800 habitants, la commune est un lieu précurseur en la matière qui accueille depuis 2017 une expérimentation sans précédent : « Territoire Zéro Chômeurs Longue Durée » (TZCLD). La démarche, initiée par le mouvement ATD-Quart Monde, met au défi élus, entrepreneurs et habitants d’éradiquer le chômage de longue durée sur leur territoire. À Pipriac, c’est l’EBE (Entreprise à but d’emploi) TEZEA qui incarne cet objectif et a permis de le concrétiser. Le concept est très innovant : analyser les besoins locaux en travaux non économiquement rentables et embaucher les chômeurs de longue durée volontaires au SMIC et en CDI pour les réaliser. L’EBE facture un vrai chiffre d’affaire et reçoit de l’état les allocations qui étaient versées à ces personnes.

Chez TEZEA, les valeurs fortes de la pensée sociale chrétienne comme la subsidiarité ou la recherche du bien commun sont omniprésentes, même si elles ne sont pas nommées comme telles. Conciergerie, recyclerie, espaces verts, petits travaux, bois de chauffage, etc. : tous les services que propose l’entreprise font entrer en résonance les besoins locaux avec les compétences des quelques 73 salariés de l’entreprise qui, pour beaucoup, ont un rapport difficile à l’emploi dont ils ont été privés 4 ans en moyenne. Et malgré la fragilité des profils, les seuls critères d’embauche sont un chômage supérieur à un an et le volontariat. Quasi aucun lien hiérarchique entre les salariés mais une répartition juste et ajustée des responsabilités entre tous. Pour Guillaume Bonneau, cofondateur de l’EBE dont il est le directeur financier depuis un an, l’entreprise, partie de rien avec seulement une dizaine de salariés et une salle de classe pour tout local, a avant tout permis de faire changer le regard sur le chômage et les chômeurs : « Quand nous avons démarré, nous nous sommes heurtés à beaucoup d’idées reçues et de perceptions fausses sur les chômeurs assistés, refusant de travailler ou ininsérables. Avec TEZEA, nous avons prouvé que personne n’est inemployable ! »

Le comité exécutif de la Fondation a été touché par la présentation de ce dispositif par Didier Goubert (ATD) et Jacques d’Harcourt (EDC), tous deux acteurs de ce dispositif. Ils soulignent que ces personnes restées durablement sans emploi auront longtemps besoin de soutien, mais que leurs enfants échapperont probablement ainsi à « la fatalité du quart-monde héréditaire ». 20 000 euros ont été votés par la Fondation pour renforcer les fonds propres de l’EBE qui vise les 100 salariés d’ici quelques mois. Et Guillaume Bonneau ajoute à l’adresse des équipes EDC voisines : « Venez partager un moment avec nous, vous ne le regretterez pas ! »

 

TEZEA : 09 52 35 35 65 – Courriel : contact@tezea.fr

 

Développer le goût d’entreprendre dans les écoles de la deuxième chance avec EPA

Développer le goût d’entreprendre dans les écoles de la deuxième chance avec EPA

Depuis 2017, la Fondation des EDC a développé un partenariat avec l’action « mini-entreprises » d’Entreprendre pour Apprendre (EPA), une fédération de 18 associations régionales dont le but est de favoriser l’esprit d’entreprendre des jeunes et de développer leurs compétences entrepreneuriales. « La première ambition, c’est d’encourager les jeunes à être entrepreneurs de leur propre vie ! » précise Adeline Mongrué, CEO d’EPA. Partout en France, le réseau accompagne avec des professionnels de l’entreprise et du corps enseignant les élèves de 8 à 25 ans en collèges, lycées et formations post-bac mais aussi hors Éducation nationale, dans les écoles de la deuxième chance (E2C), les missions locales, et même en milieu carcéral… partout où les jeunes sont potentiellement éloignés de l’emploi. « Sur les 35000 jeunes que nous avons accompagnés cette année, 20 % sont en situation de décrochage scolaire ou sortis du système scolaire », souligne Adeline Mongrué. Déployer plus particulièrement les mini-entreprises EPA auprès de jeunes en E2C et favoriser leur employabilité en développant leur esprit d’entreprendre, c’est la double dynamique que la fondation des EDC a choisi de soutenir par une subvention de 20 000 euros, donnant par la même occasion à EPA les moyens d’ajuster ses outils pédagogiques à ces publics spécifiques. En outre, à travers le réseau AGIR avec les EDC, des membres du mouvement parrainent des mini-entreprises et sont jurys à leurs championnats. Parce que, la fondation en est convaincue : la rencontre transforme !

Ainsi, le 31 mai dernier, Pierre Guillet, PDG de Hésion et lauréat du prix de la Pensée Sociale Chrétienne 2017 de la Fondation des EDC, a remis le prix communication et marketing du championnat national des mini-entreprises EPA à L’INSTANT T, Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France, pour sa mallette apéritive portable.

 

« J’ai passé une journée formidable avec ces jeunes de tous horizons ! J’ai réalisé avec eux que, quand on leur donne la possibilité de faire de entrepreneuriat, ils ne font pas les choses à moitié et débordent d’idées que personne n’avait eues avant eux. J’ai été émerveillé par ces professeurs qui donnent du temps gratuit pour les accompagner et leur permettent de produire des résultats opérationnels de qualité. Nous avons besoin de jeunes dans nos entreprises, mais aussi pour nous succéder et c’est ce type d’initiative qui rend possible la transmission. Aujourd’hui, ce sont les jeunes qu’il faut former et « contaminer » car ce sont eux qui feront changer les choses.

Agnès Wuillaume pour Dirigeants Chrétiens N°91, septembre-octobre 2018